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Ken Loach dénonce cette fois-ci l’ubérisation et le système ultra-libéral, ainsi que notre mode de consommation. Film dont on ressort K.O., mais qui est nécessaire. On respire lors d’une scène où la famille peut enfin prendre un repas ensemble, les enfants étant souvent seuls le soir, car les parents travaillent. Parents néanmoins attentionnés, ce film, en plus de la thématique de l’exploitation des travailleurs, nous parle des relations familiales, de la crise d’adolescence, d’une fille de 11 ans qui subit tous les malheurs des autres membres de la famille, et voilà le père de confesser en regardant le livres de graffitis de son fils qu’il ne la connaît pas. Un film riche et essentiel.